Unités de transformation modernes, équipements, financements. Voilà ce que réclament les transformatrices de fonio de Kolda pour améliorer leurs conditions de travail. Elles ont posé ces doléances ce vendredi 15 novembre Journée Internationale du Fonio célébrée dans la capitale du Fouladou à la devanture de l’hôtel de ville.
« Actuellement, nous parvenons à faire des produits divers comme le Thiakry, des beignets, du coucous, des gâteaux entre autres, à base de fonio. Mais le travail reste encore pénible, faute de moulin », a fait savoir Madame Khady Miss Badiane au nom des transformatrices.
C’est pourquoi, « nous sollicitions un accompagnement en matériel de travail notamment des unités de transformation modernes et des équipements. Car, nous payons cher au niveau des moulins. Après la machine, tout le reste du travail se fait à la main à l’aide de bassines et de calebasses », a-t-elle poursuivi.
Avant de préciser que la transformation souffre aussi d’un problème de financement. « Nous avons besoin de facilitation pour accéder aux financements afin que nous puissions acheter des quantités importantes ».
A cela s’ajoute « la question de l’emballage qui reste un souci pour nous ». Sans oublier l’épineux problème d’ « accès au marché extérieur » entre autres préoccupations. Préoccupations pour lesquelles ces transformatrices de fonio sollicitent l’accompagnement des bonnes volontés, des services techniques et des hautes autorités du pays.
ismaila.mansaly@koldanews.com