jeudi, mars 28, 2024

« La taxe carbone est en débat », selon François de Rugy

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La France a entrepris des négociations sur la taxe carbone afin de respecter son engagement vis-à-vis de l’environnement. « La taxe carbone est en débat », a affirmé le ministre de l’Ecologie François de Rugy mercredi 27 février 2019 sur France Inter en reconnaissant qu’il s’agissait d’un « sujet compliqué », à l’origine du mouvement social des « gilets jaunes » fin 2018. « C’est en débat, ça ne peut pas être imposé comme ça », a observé le ministre. « C’est un sujet compliqué mais on ne peut pas dire, d’un côté, qu’il faut dépenser davantage pour la transition écologique et, de l’autre, que tout ce qui est recette, on l’abandonne ».

La hausse de la taxe carbone, prévue dès 2014, avait été suspendue puis annulée pour 2019 sous la pression du mouvement des « gilets jaunes », mais le gouvernement est resté flou pour 2020 et au-delà, renvoyant au grand débat. Plusieurs responsables politiques ont plaidé ces dernières semaines en faveur de la taxe carbone. En conseil des ministres mi-février, Emmanuel Macron avait estimé que « ce n’est sans doute pas par une hausse de la fiscalité qu’on répondra à la colère qui s’est exprimée », avait expliqué le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux. 

« Nous travaillons et c’est en débat, il faut que l’ensemble des Français s’en saisissent », a expliqué François de Rugy mercredi. Il a évoqué « quelques critères simples » : « 1, est-ce qu’on garde le même rythme » d’augmentation de la taxe? « 2, est-ce que l’argent récolté va intégralement vers des travaux d’isolation, des investissements pour la transition écologique, ce qui est une demande faite massivement par les Français. Et si les prix du pétrole augmentent, (y aura-t-il) une corde de rappel qui permet de dire +ah on peut stopper rapidement à ce moment-là la taxe?+ ».

Mardi, Emmanuel Macron avait estimé qu’il n’était pas possible de revenir à une « augmentation automatique » de la taxe, mais avait évoqué la possibilité d’une taxation « qui varie en fonction des cours mondiaux » pour amortir d’éventuelles fortes hausses à la pompe.

Libération

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