mardi, avril 23, 2024

Abdoul Mbaye dénonce le processus de vérification des parrainages

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L’ancien Premier ministre et candidat déclaré à la présidentielle du 24 février 2019, Abdoul Mbaye a accusé le président du Conseil constitutionnel, Pape Oumar Sakho de violé la loi de bout en bout. Face à la presse, lundi 7 janvier 2019, Abdoul Mbaye a affirmé que M. Sakho a intentionnellement violé la loi dont il est censé être le gardien.

Le candidat Abdoul Mbaye n’en revient toujours pas des vérifications des signatures par le Conseil constitutionnel. En conférence de presse, hier, avec les autres candidats de l’opposition admis ou recalés, il affirme que le travail des sept «Sages», c’est du jamais vu. En effet, le fondateur de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) affirme que le Conseil constitutionnel, ou plutôt Pape Oumar Sakho son président, a violé la constitution dont il est supposé être le gardien. «Les procès-verbaux signés par Pape Oumar Sakho, le président du Conseil constitutionnel, sont intentionnellement faux et violent la loi», fulmine Abdoul Mbaye. Selon lui, le Conseil constitutionnel est collégial et par conséquent, tous les procès-verbaux doivent être signés par tous ses membres et non par son seul président. En outre, Abdoul Mbaye soutient que le président du Conseil constitutionnel a violé également la loi en refusant aux candidats de vérifier ou d’apporter les correctifs nécessaires à leurs listes.

Mais, ce qui viole la loi et la jurisprudence par dessous tout et qui offusque Abdoul Mbaye, c’est la non vérification des signatures par le Conseil constitutionnel. «Le Conseil constitutionnel a vérifié certaines données ressaisies sur feuille Excel, mais n’a pas vérifié les signatures. Or, parrainage signifie signature. C’est la conformité des signatures des électeurs que le Conseil constitutionnel devait vérifier au préalable. Et en se passant du contrôle de ces signatures, le Conseil constitutionnel viole la loi.  En 2012, les candidats Youssou Ndour, Kéba Keinde et Abdourahmane Sarr avaient été recalés parce qu’ils n’avaient pas chacun les dix mille signatures exigées. A l’époque, le Conseil constitutionnel avait vérifié», peste encore le président de l’Act, qui dénonce également l’annulation de beaucoup de ses parrainages en raison de fautes d’orthographe ou d’erreurs minimes, selon lui. Mais en définitive, Abdoul Mbaye soutient que Macky Sall veut limiter le nombre de candidats pour restreindre l’offre politique. «Nous sommes en train de nous diriger vers une élection présidentielle avec cinq candidats, alors qu’en 2012, ils étaient au nombre de quatorze. Cette réduction de l’offre politique n’est qu’une des facettes du Sénégal sous Macky Sall. Et cela a été possible par le parrainage conçu et mis en œuvre par les trois pouvoir : l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire», accuse l’ancien Premier ministre. En conséquence, Abdoul Mbaye invite les forces de défense et de sécurité à jouer leur rôle parce que, d’après lui, nous sommes face à une dictature en gestation.

WalfQuotidien  

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