A Kolda, les forces de défense et de sécurité notamment la police et la gendarmerie travaillent en « bonne collaboration avec l’AEMO » pour « une prise en charge correcte » des dossiers de justice des mineurs.
C’est une assurance de Madame Sagna faite à l’occasion du CRD sur le fonctionnement et les missions de l’Observatoire National des Lieux de Privation de Liberté, tenu récemment dans la capitale du Fouladou
Ce traitement rapide des dossiers des « U18 » fait que le carré des mineurs de la maison d’arrêt et de correction ne souffre pas du phénomène de surpeuplement. D’ailleurs, se félicite-t-elle, ce carré des mineurs n’a pas encore atteint ses capacités d’accueil.
Toutefois, regrette l’éducatrice spécialisée, les problèmes de déclaration à l’État civil dont souffrent bon nombre de collectivités territoriales, ne facilitent pas la tache à l’AEMO.
« Nous avons des difficultés à prouver la minorité de nos mineurs », a déploré Madame Sagna. D’où l’urgence de poursuivre la campagne de sensibilisation pour promouvoir l’enregistrement des enfants à la naissance.
ismaila.mansaly@koldanews.com