vendredi, mars 29, 2024

Stormy Daniels, l’accusatrice de Donald Trump, continue ses strip-teases au Penthouse club

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23 heures passées, Stormy Daniels fait son entrée sous les applaudissements dans un club de strip-tease sans prétention de Philadelphie: cette ex-maîtresse présumée de Donald Trump a beau être devenue une des femmes les plus célèbres des Etats-Unis, elle entretient soigneusement sa carrière de strip-teaseuse et d’actrice de films X.

Vêtue d’une pseudo-tenue de pompier –mini-robe noire à paillettes marquée « Fire Department » et casque sur la tête– le sourire conquérant sous les néons verts et rouges du Penthouse Club, elle entame son strip-tease sur le tube des Talking Heads « Burning down the house » (« Brûler la maison »).

Une pointe d’humour de la part de cette femme qui, la semaine dernière, jouait son propre rôle dans la légendaire émission satirique « Saturday Night Live », en compagnie pour la première fois de vedettes du cinéma comme Alec Baldwin ou Ben Stiller.

Car depuis que la presse américaine a révélé qu’un avocat de Donald Trump l’avait payée 130.000 dollars pour qu’elle taise leur supposée relation sexuelle qui remonterait à 2006, Stormy Daniels –de son vrai nom Stephanie Clifford– et son avocat ne cessent de menacer de « brûler la maison » et de faire chuter le président.

Pourtant, même si cette affaire semble constituer aujourd’hui une réelle menace pour la Maison Blanche, valant à Stormy les sollicitations de toutes les télévisions du pays, cette actrice et réalisatrice de films X ne néglige pas pour autant sa « base » et continue à se produire dans des clubs aux quatre coins du pays: la semaine dernière à Pittsburgh et bientôt à La Nouvelle Orléans ou Portland, dans l’ouest des Etats-Unis.

Lundi soir, la cinquantaine de clients venus assister à son strip-tease au Penthouse Club, dans un faubourg industriel de Philadelphie, donnait une petite idée de ce que pense l’Amérique profonde de cette nouvelle célébrité et de ce scandale qui domine les journaux américains depuis plusieurs semaines.

Ainsi, Mike Sawchuk, 72 ans, a passé depuis longtemps l’âge des clubs « risqués », dit-il, mais il est enthousiaste à l’idée de repartir avec des autographes de Stormy Daniels. Et il n’imagine pas une seconde que Donald Trump puisse finir par tomber sur cette histoire.

« Aucune chance », dit Sawchuk. « J’adore Trump. J’espère qu’il va redresser le pays, car les présidents précédents nous ont bien enfoncés (…) Regardez la Corée: il a déjà presque réglé le problème! »

Même certitude chez Howard, 58 ans, au premier rang pour encourager Stormy Daniels à prendre les poses les plus osées et qui glisse billet vert après billet vert dans son string avant de fourrer son nez dans sa volumineuse poitrine.

Il a beau saluer le « travail » de Stormy, « Trump est au-dessus de tout ça », dit-il, « ce n’est qu’une strip-teaseuse ».

A quelques tables de là, un jeune couple, qui refuse de s’identifier car ils travaillent tous les deux « dans le secteur public », est venu sur un coup de tête, admiratif de cette femme qui ose attaquer de front le président.

Trump « s’en tire beaucoup trop facilement », dit la jeune femme, âgée de 27 ans. « Il faut que quelqu’un le fasse tomber, mais je ne crois pas que ce sera elle, sinon ce serait déjà fait », ajoute-t-elle.

Dans ce contexte, Stormy Daniels semble préférer ne pas mélanger les genres ni risquer de braquer des clients aux opinions politiques contrastées.

Son show de 20 minutes ne fait aucune allusion directe au président ou à la politique. Si on est loin d’une méga-production digne des Folies Bergères, elle fait ce qu’il faut pour que les billets verts s’accumulent sur la scène comme dans son string.

Et en professionnelle avertie, elle soigne ses clients tout en contrôlant parfaitement les limites de leurs attouchements.

Après le spectacle, le travail continue: elle revient en petite robe rouge pour une séance de dédicaces, moyennant 10 dollars par signature.

Tout est tarifé: un tee-shirt à son effigie se vend 25 dollars, un selfie avec elle, 20 dollars.

Elle qui a embauché un avocat, Michael Avenatti, qui ne cesse d’attaquer Donald Trump et son entourage, refuse en revanche toute photo et toute déclaration aux quelques journalistes présents.

« Je n’aime pas les journalistes », assure-t-elle, mi-sourire, mi-menaçante. RTL

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