jeudi, mars 28, 2024

Fatoumata Sabaly : « un modèle d’actrice de l’émergence » dans la production de riz à Anambé

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Les villages polarisés par la vallée de Saré Dembayel, dans la commune de Mampatim, ne se sont pas trompés en allant effectuer une visite d’échange à Soutouré et dans la vallée de l’Anambé pour partager l’expérience de cette productrice. Cette brave dame maîtrise bien les itinéraires et les techniques culturales du riz pour avoir longtemps et bien appris à l’école de la SODAGRI.

« J’ai démarré avec 2 cordes de riz. A l’époque nous cultivions à l’aide des bœufs. Par la suite j’ai été renforcée par la SODAGRI qui m’a octroyée des machines et encadrée. J’ai pu augmenter les superficies d’année en année. Aujourd’hui j’exploite 25 parcelles », a-t-elle expliqué. Avant de féliciter et remercier la SODAGRI pour l’appui et l’encadrement reçus et qui lui ont permis aujourd’hui d’améliorer sa production.

Parlant de Famatouta Sabaly, le DG de la SODAGRI la présente comme étant une grande productrice, « un modèle d’actrice de l’émergence ». A en croire Pr Moussa Baldé, c’est une dame qui a compris que « l’émergence, ce n’est pas de l’incantation ni de la magie ». Mais, c’est plutôt « des outils, des mécanismes que le Président de la République a mis en place qui sont exécutés par son Gouvernement et ses démembrements dont la SODAGRI ». Le DG de poursuivre : « en 2012, elle n’avait pas de crédit ni de tracteur. Maintenant elle a tout cela ». Ce n’est pas tout. « Avant, elle produisait une dizaine de tonnes par an. Actuellement, elle produit plus de 100 tonnes. C’est vraiment un modèle de réussite à suivre»

Le Directeur Technique de la SODAGRI embouche la même trompette. « Fatoumata Sabaly est une grande productrice non seulement de riz commercial mais aussi de semences ». Selon Thierno Ly, elle est en train de contribuer à la production de semences pour la prochaine campagne. Pour cette contre-saison, « au total 724,5 ha sont emblavés au niveau de la vallée de l’Anambé avec de très bonnes levées. Si tout va bien, on peut s’attendre à une production de 6 à 7 tonnes à l’hectare. La SEDAB s’est déjà engagée à acheter toute la production », a indiqué M Ly.

Pour cette femme championne de la production de riz et habitante de Soutouré, les producteurs de la vallée de l’Anambé peuvent « faire mieux ». C’est pourquoi, elle demande que les riziculteurs soient renforcés en équipements et que les superficies cultivables soient augmentées par d’autres aménagements. En plus, « il faut aussi qu’on trouve une solution définitive à l’épineuse question de la divagation des animaux. Sans oublier le problème des oiseaux granivores qui font aussi d’importants
dégâts parfois », a-t-elle conclu.

ismaila.mansal@koldanews.com

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