vendredi, mars 29, 2024

Donald Trump devient président des Etats-Unis aujourd’hui: voici le programme de la journée

Ne ratez pas!

Ce vendredi 20 janvier, Donald Trump prêtera serment et deviendra officiellement le 45e président des Etats-Unis. Un moment historique pour le monde entier.

Donald J. Trump prête serment vendredi sur les marches du Capitole, au coeur de Washington, pour succéder à Barack Obama et devenir le 45e président des Etats-Unis, incroyable épilogue d’une campagne anti-élites qui a pris tout le monde à revers.

A 70 ans, sans la moindre expérience politique, diplomatique ou militaire, le magnat de l’immobilier s’apprête à prendre les rênes de la première puissance mondiale sous le regard inquiet des alliés des Etats-Unis, échaudés par ses déclarations tonitruantes, parfois contradictoires.

Après une nuit à Blair House, résidence réservée aux hôtes de marque située en face de la Maison Blanche, Donald Trump et son épouse Melania devaient partager un thé avec Barack et Michelle Obama avant de se rendre ensemble au Capitole. Puis les deux couples se rendront ensemble dans le même cortège au Capitole, le bâtiment qui abrite le Congrès.

« Nous allons rassembler notre pays »

Des centaines de milliers d’Américains, partisans enthousiastes et farouches opposants, sont attendus sur les larges pelouses du National Mall qui lui fait face. Trois de ses prédécesseurs – Jimmy Carter, George W. Bush, Bill Clinton – seront présents, ainsi qu’Hillary Clinton, son adversaire malheureuse.

Après le temps de la campagne (17 mois) et celui de la transition (deux mois et demi), voici venu celui de l’exercice du pouvoir (quatre ans) pour cet ancien animateur d’une émission de téléréalité qui a promis de « rendre sa grandeur à l’Amérique » mais fait face à un pays fracturé, tant son style et ses propos, volontiers provocateurs, divisent.

« Nous allons rassembler notre pays », a-t-il promis jeudi.

Investiture et discours

A 15h30, heure belge, la cérémonie proprement dite d’investiture débute devant le fronton ouest du Capitole, avec des chants et de la musique.
Parmi les invités figureront les élus du Congrès (dont certains ont refusé de venir), les juges de la Cour suprême, des diplomates et le public. Les anciens présidents Jimmy Carter, George W. Bush et Bill Clinton seront présents, ainsi que l’ex-rivale démocrate du futur président, Hillary Clinton. L’ancien président George H.W. Bush, de santé fragile, ne viendra pas.

A 17h30, heure belge, se tiendra le discours d’ouverture. Des responsables religieux prononceront l’invocation et feront des lectures. Mike Pence sera investi dans ses nouvelles fonctions de vice-président par un juge de la Cour suprême, Clarence Thomas.

« Je jure solennellement de remplir fidèlement les fonctions de président des Etats-Unis, et, dans toute la mesure de mes moyens, de sauvegarder, protéger et défendre la Constitution des Etats-Unis »: peu avant midi (18h00, heure belge), l’homme d’affaires prêtera serment, comme l’ont fait avant lui George Washington, Franklin D. Roosevelt ou encore John F. Kennedy.

Il sera investi président par un juge de la Cour suprême, John Roberts. M. Trump utilisera la bible d’investiture de l’ancien président Abraham Lincoln ainsi que la bible que sa mère lui avait donnée à la fin de son catéchisme en 1955, également utilisée par Barack Obama il y a quatre ans. Puis Donald Trump prononcera son discours d’investiture.

Une jeune soprano de 16 ans, Jackie Evancho, chantera ensuite l’hymne national, The Star-Spangled Banner (la bannière étoilée).

Défilé

La fin de la cérémonie est prévue à 18h30 (HB). MM. Trump et Pence assisteront à un déjeuner du Congrès au Capitole. De 21 à 23h, se tiendra le défilé d’investiture. Les nouveaux président et vice-président défileront sur environ 2,4 kilomètres le long de Pennsylvania Avenue, qui relie le Capitole à la Maison Blanche.

Ils seront suivis par quelque 8.000 personnes représentant divers groupes: les différents corps d’armée, des fanfares de lycées et d’universités, des corps à cheval, des représentants des secours, des anciens combattants et même une brigade de tracteurs.

La troupe new-yorkaise des Rockettes devrait également se produire pour l’investiture. Certaines danseuses ayant exprimé leur réticence à participer à cet événement, la maison-mère avait assuré qu’elles seraient libres de venir ou non.

Bals

MM. Trump et Pence accompagnés de leurs épouses se montreront ensuite aux trois bals organisés pour l’investiture. Deux auront lieu au Walter E. Washington Convention Center et le troisième au National Building Museum, le musée de l’architecture. D’autres bals plus ou moins officiels seront organisés dans la capitale.

Niveau d’impopularité record

Dans une journée chargée en rituels dont l’Amérique est friande, le 45e président de l’histoire américaine prononcera ensuite un discours d’investiture moins en forme de programme que de « vision », assure son entourage.

La cérémonie, qui sera suivie en direct à travers le monde, aura un goût de revanche pour l’homme d’affaires à la coiffure étonnante dont l’annonce de candidature avait été accueillie par des ricanements, chez les républicains comme chez les démocrates.

Son équipe annonce pour le début de la semaine prochaine une série de décrets visant à défaire une partie du bilan de son prédécesseur démocrate (climat, immigration…) et à ébaucher le sien. Il pourrait en signer quelques-uns dès vendredi.

La tâche s’annonce ardue pour l’auteur du best-seller « The Art of the Deal » qui a promis, avec un sens de la formule qui enchante ses partisans et consterne ses détracteurs, d’être « le plus grand créateur d’emplois que Dieu ait jamais créé ».

La constitution de ses équipes a été difficile tant la victoire a pris le camp républicain par surprise. Du fonctionnement quotidien de la Maison Blanche, énorme administration, aux interactions avec les autres agences, les premières semaines pourraient être chaotiques.

Et jamais depuis 40 ans un président américain n’avait pris le pouvoir avec un niveau d’impopularité aussi élevé.

Par ailleurs, selon une étude du Pew Research Center publiée jeudi, 86% des Américains jugent que le pays est plus politiquement divisé que par le passé (ce chiffre était de 46% lorsque Barack Obama est arrivé au pouvoir en 2009).

Obama s’envole pour la Californie

Ceux qui espéraient que la fonction change l’homme ont été déçus.

Grâce à Twitter, le septuagénaire continue de régler quotidiennement ses comptes avec ceux qui ont émis des critiques à son égard, de John Lewis, figure du mouvement des droits civiques, à l’actrice Meryl Streep, accusée d’être le « larbin » d’Hillary Clinton.

« Il semble vouloir se battre contre tous les moulins à vent de la terre plutôt que de se concentrer sur le fait d’endosser le poste le plus important au monde », a résumé d’une formule assassine le sénateur républicain John McCain, l’une des rares voix dissidentes au sein du Grand Old Party.

Résultat, l’opposition démocrate fourbit ses armes, et des dizaines d’élus boycotteront la cérémonie. Plusieurs manifestations sont également prévues vendredi et samedi.

Sur la scène internationale, le bouillant promoteur immobilier a déjà décoché ses flèches à l’encontre de la Chine, de l’Otan ou encore de la chancelière allemande Angela Merkel.

Or c’est sur ce front que son mandat à venir suscite les plus grandes interrogations. Les dirigeants de la planète s’interrogent sur la valeur exacte à accorder à ses déclarations quand les responsables qu’il a nommés – à la tête du département d’Etat ou du Pentagone – prennent des positions apparemment inverses, comme sur la Russie de Vladimir Poutine ou l’accord nucléaire iranien.

Juste après la cérémonie, Barack Obama, 55 ans, s’envolera directement pour la Californie pour ses premières vacances en famille d’ex-président.

Après huit années au pouvoir, le président démocrate qui a surmonté une crise économique et financière qui menaçait de tout emporter sur son passage a indiqué qu’il entendait rester à l’écart de la « mêlée » pour laisser son successeur gouverner.

Mais il a aussi promis, lors de son ultime conférence de presse mercredi, de sortir du bois si « les valeurs fondamentales » de l’Amérique, de l’immigration à la liberté d’expression, étaient menacées.

Source:: RTLMONDE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

Notre sélection pour vous