vendredi, mars 29, 2024

L’invite de la rédaction avec Mamadou Ibra Kane (CDEPS)

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Cette semaine, nous avons reçu comme invité de la rédaction, le président du conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse (CDEPS) et administrateur du groupe Africom, Mamadou Ibra Kane.

Les questions abordées ont été la situation actuelle de la presse sénégalaise, mais aussi du nouveau code de la presse qui attend d’être voté entre autres.

Quel regard portez-vous à la presse sénégalaise en tant que patron de média ?

Une image contrastée car les médias sont très actives pour ne dire dynamiques au niveau de la radio, télé, presse écrite car cette dernière occupe la première place des tirages au quotidien avec plus de 250 000 exemplaires et ce qui fait du Sénégal une place stratégique dans l’Afrique sub-saharienne.

D’un autre côté, la situation financière de la presse est extrêmement difficile, il y’a un manque notoire d’un cadre juridico-sociale qui puisse émerger les médias au Sénégal dans les meilleures conditions.

Les patrons de presse doivent avoir un modèle économique afin de permettre aux reporters de vivre convenablement car tout le problème se situe à leur niveau.

Un code de la publicité pour booster à nouveau les médias ?

C’est un problème qu’on a posé à l’occasion de l’examen du code la presse, la publicité n’a pas le cadre juridique qu’il faut au Sénégal et la loi est bafoué au niveau des médias ce qui empêche une égalité des chances dans le secteur de la presse et c’est un véritable problème qui mérite d’être étudiée et réguler.

Qu’es ce qui bloque au niveau du code la presse ?

La majorité parlementaire de l’ancien régime et de l’actuel ont toujours été contre les textes du projet car ce n’est pas la dépénalisation qui pose un problème mais plutôt la déprisonalisation, qui reste un concept qu’on a eu à proposer au ministre de tutelle et récemment on est arrivé à un consensus et on attend que les choses se finalisent avant de parler de code la presse.

La presse en ligne, comment faire pour contenir ses ‘’pseudos-dérives’’ ?

N’est pas journaliste qui veut, sans maitre de l’éthique et de la déontologie du journalisme on ne peut pas être dans les médias et malheureusement on assiste à la naissance de plusieurs presses en ligne et cela complique le travail à la base des acteurs.

M.G.Baldé avec Htag news

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