Malgré les nombreux efforts déployés par l’Etat du Sénégal et ses partenaires pour promouvoir les droits de la femme, les cas de violences (excision, mariages forcés ou précoces…) sont encore légion au Fouladou. « Kolda est classé dans la zone rouge », selon Madame Saly Thiam LABOU, chargée du programme Jeunes du Réseau Africain pour le Développement Intégré. C’est pourquoi son ONG entend rendre plus dynamiques ses Brigades de Dénonciation mises en place depuis l’année dernière dans les régions de Kolda et Sédhiou, ceci pour inverser la tendance.
Dans ce sillage, les membres de ces structures de lutte constituées d’acteurs communautaires ont entamé un atelier de renforcement de capacités de trois jours depuis ce jeudi 2 juin. Cette session de formation a pour objectif d’ « outiller les membres des Brigades de Dénonciation et des parajuristes de kolda pour une meilleure connaissance des textes juridiques , mais aussi pour mieux jouer leur rôle dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles dans la région », a expliqué Madame Labou. A l’en croire, Le RADI entend faire aussi des bénéficiaires de cette formation des relais dans la sensibilisation contre ces violences afin de les prévenir voire les éradiquer ».
Le point focal communal de Kolda embouche la même trompette. Avant de saluer la pertinence de cette stratégie du RADI qui, selon Madame Mariama Barry, va permettre aux différents acteurs de travailler en synergie et de contribuer à la mise en place d’une forte coalition contre les violences basées sur le genre au Fouladou.
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