Le maillon faible du triathlon sénégalais est le manque d’abri qui pourrait permettre au Comité National de Promotion de la discipline de mieux vulgariser la mission qui leur ait assigné. Malgré ce manque, les dirigeants se battent pour que le Sénégal abrite le centre technique de l’Afrique de l’Ouest que la Fédération Internationale de Triathlon doit financer pour la zone francophone.
Le triathlon fait son petit bonhomme de chemin depuis la mise en place du Comité National de Promotion de la discipline qui regroupe la natation, les courses à vélo et à pied.
Actuellement, au-delà de sa méconnaissance par le grand public, le plus faible maillon de la discipline reste l’inexistence de siège pour les membres dudit comité dont la plupart sont formés dans le management de sport.
Par conséquent, selon le Président du Comité National de Promotion du Triathlon, Boubacar Gaye, « notre premier problème c’est de trouver un siège, on tient beaucoup de réunions dans les restaurants, les hôtels ». L’autre alternative c’est « l’Orcav de Dakar qui nous permet souvent le cadre à travers leur siège ».
De surcroit, à l’image de l’Orcav de Dakar et certaines autres structures qui ont leur siège au niveau du Stade Léopold Sédar Senghor, ledit comité dormirait plus tranquille si les autorités compétentes leur y attribuerait un endroit en guise siège pour la discipline.
« Je pense qu’il y’a des aménagements qui peuvent être fait, de nous trouver un petit coin. C’est la préoccupation première pour nous. On se bat avec les moyens du bord, il doit y’avoir encore des coins au niveau du stade LSS », a soutenu Boubacar Gaye.
L’acquisition de ce siège permettrait au Comité National de Promotion du Triathlon de mieux prétendre à « abriter le centre technique de l’Afrique de l’Ouest que ITU doit financer pour la zone francophone » car « nous sommes en pole position mais aujourd’hui notre faiblesse c’est le manque de siège », a expliqué Boubacar Gaye.