jeudi, avril 25, 2024

Le « soutien » de la France à l’Etat Islamique : décryptage !

Ne ratez pas!

« La France soutient des groupes modérés -soit-disant modérés-, mais qui sont proches d’Al-Qaïda et donc proches de l’Etat islamique« , a-t-elle assuré sur RMC, à son retour de Syrie. « La France soutient notamment Al-Nosra« , a-t-elle ajouté, pressée d’apporter des précisions à cette affirmation. « Aujoud’hui on soutient indirectement l’Etat islamique. (…). C’est ce qu’on nous a dit en tout cas là-bas« .

Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, a pour sa part déclaré sur RTL que Bachar Al-Assad « considère en tout cas que la passivité de la France à se bagarrer effectivement et réellement contre Daech (…) lui donne l’impression que la France soutient d’une manière indirecte l’Etat islamique« .

« La situation en Syrie, c’est soit Daech soit Assad. La France n’a pas fait de choix clair dans cette alternative . Elle essaie d’inventer une tierce solution qui n’existe pas en disant « il faut d’abord qu’Assad s’en aille pour qu’on fasse quelque chose ». Je pense qu’il ne partira pas. Bachar Al-Assad est au pouvoir, il ne le quittera pas, il n’est pas aux abois, il faut discuter avec lui« , a affirmé M. Poisson.

« Il faut impérativement stabiliser politiquement et militairement la Syrie »

Mme Besse et M. Poisson ont également plaidé en faveur du rétablissement d’une représentation diplomatique française en Syrie. « En dépit de tout le mal que les Européens disent de lui, le président Assad est prêt à ce que, si jamais la France en faisait la demande, nous rétablissions une représentation diplomatique en Syrie« , a déclaré M. Poisson. « Si le président Assad en est d’accord, eh bien que la France réinstalle un chargé d’affaires ou un ambassadeur, ça permettra simplement de nouer des relations. Il faut discuter avec ceux qu’on considère comme ses adversaires. C’est ça la diplomatie, non?« .

« Il faut impérativement stabiliser politiquement et militairement la Syrie, sinon l’Europe et la France en pâtiront. C’est d’ailleurs déjà le cas« , a martelé M. Poisson.

Outre M. Poisson, seul parlementaire du Parti chrétien-démocrate, un parti affilié aux Républicains, et Mme Besse, coprésidente du groupe d’études sur les Chrétiens d’Orient à l’Assemblée, faisait également partie du voyage en Syrie Xavier Breton, député LR de l’Ain, qui dirige le groupe d’études sur le Vatican à l’Assemblée.

Source: RTLInternational

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles récents

Sirris investit 5,5 millions d’euros supplémentaires, dont 1,5 dans l’IA générative

Sirris, le centre d'innovation de l'industrie technologique belge, va investir 5,5 millions d'euros supplémentaires cette année dans l'intelligence artificielle...

Notre sélection pour vous