mercredi, avril 24, 2024

Mali : au moins huit militaires tués dans une embuscade

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Au moins huit soldats maliens ont été tués au cours d’une embuscade, lundi, dans le nord-ouest du pays. Une source militaire a évoqué une embuscade minutieusement préparée par la rebellion touarègue.

Huit militaires maliens ont été tués lundi dans le nord-ouest du pays au cours d’une embuscade tendue par la rébellion à dominante touarègue. Le chef de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), Mongi Hamdi, a accusé et condamné dans un communiqué une attaque de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA, rébellion) contre l’armée malienne. Ce dernier n’a pas fourni de bilan, mais a souligné que attaque compromettait encore davantage la signature d’un accord de paix le 15 mai.

Le bilan a été confirmé par les responsables d’une ONG de Tombouctou, qui a souhaité conserver l’anonymat. Selon lui, plusieurs militaires ont été blessés, lors de cette embuscade tendue lundi matin entre Tombouctou et Goundam. Deux véhicules de l’armée malienne ont par ailleurs été brûlés a précisé cette source, ajoutant que les rebelles étaient repartis avec leurs éventuels blessés ou pertes.

Une embuscade « minutieusement préparée »

Une source militaire au sein de la mission de l’ONU à Tombouctou a évoqué une embuscade « minutieusement préparée ». D’après lui, les rebelles, à bord de quatre véhicules, attendaient les militaires maliens devant assurer la relève.

Tôt dans la journée, un responsable de la CMA avait revendiqué une attaque des rebelles de la Coordination contre des militaires maliens, et que le bilan n’était pas encore connu. Ce responsable était injoignable lundi après-midi.

« La violence doit cesser immédiatement et j’exhorte toutes les parties à démontrer leurs engagements sur le terrain dans le processus qui doit conduire à la signature d’un accord de paix le 15 mai », a déclaré M. Hamdi, réitérant son appel au cessez-le-feu.

L’accord pour la paix plombé

Des représentants de la CMA avaient fait part le 26 avril au chef de la Minusma de leur intention de parapher l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, comme l’a fait le camp gouvernemental le 1er mars à Alger.

Mais à la suite de la prise le 27 avril par des groupes pro-gouvernementaux de ses positions à Ménaka (Nord-Est), près de la frontière nigérienne, la rébellion a répliqué par une série d’attaques, invoquant la légitime défense contre les forces armées maliennes et leurs milices affiliées.

La rébellion a de nouveau refusé le 18 avril de parapher en l’état l’accord d’Alger, malgré les pressions de la communauté internationale qui a enjoint les protagonistes de venir tous le signer le 15 mai à Bamako.

Jeune Afrique

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