Réagissant aux critiques de la société civile sur le financement du Centre de conférence international de la francophonie de Diamniadio, le Premier ministre a expliqué qu’en matière de financement, il y a plusieurs formules dont également les crédits exports. » Si vous voulez acheter du Caterpillar américain et que vous n’avez pas cet argent, Caterpillar peut monter un crédit commercial pour vous, qui serait financé par Eximbank Etats-Unis.
Mais dans ce cas, vous devez être sûrs que vous voulez du Caterpillar. Parce que, si vous voulez du matériel chinois financé par Eximbank Etats-Unis, c’est impossible. Beaucoup de dispositifs de cette nature existent. Eximbank est une banque qui soutient les exportations et les importations des pays. Il y a en en Chine, en Turquie et dans d’autres pays, explique-t-il.
Le Centre de conférence international de la francophonie (Ccif) est financé en bonne partie par Eximbank Turquie, avec une société turque, tout est négocié dans la transparence, dit-il. » Pourquoi se gêner. Qu’on nous laisse travailler. Vous n’allez pas à Eximbank, vous n’aurez pas de centre de conférence. Qu’est ce qu’on veut ? On veut un centre de conférence ou pas ? On a voulu un centre de conférence, on a fait des efforts pour mobiliser des fonds avec Eximbank Turquie et une société turque qui a réalisé le centre en 11 mois, dit-il.
Pour lui, on doit plutôt encourager le promoteur de son initiative, parce que cela a été monté et réalisé dans la transparence. Le Premier ministre s’exprimait en marge de la cérémonie officielle de lancement du rapport » Doing Business 2015″ dans les locaux de la Banque mondiale.
Source: derniereminute.sn