jeudi, avril 18, 2024

Grande école de Commerce : l’Essec s’intéresse à l’Afrique

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La prestigieuse école de commerce française envisage de prendre pied en Afrique. Pourquoi pas à partir de Maurice, où elle a déjà jeté quelques bases ?

Implantée en région parisienne et à Singapour, l’Essec s’intéresse de plus en plus aux pays émergents. L’école lorgne désormais l’Amérique du Sud et le continent africain. « L’Essec et l’Afrique, c’est une vieille histoire », souligne Jean-Michel Blanquer, son directeur général. « Nous accueillons des étudiants africains depuis longtemps, et cette tendance va s’accentuer avec la mise en place du global BBA (Bachelor administration des affaires) », explique-t-il. Une réforme qui impliquera de répartir les quatre années du cursus entre deux campus différents. « Dès la rentrée 2015, les étudiants pourront intégrer ce cursus depuis Singapour, et nous envisageons à moyen terme de nous implanter en Afrique afin que la même logique puisse s’y appliquer », poursuit-il.

Ce pourrait être à partir de Maurice, où comme le rappelle Jean-Michel Blanquer, l’Essec propose depuis la fin de 2012 une offre de formation continue destinée aux cadres d’Afrique australe et d’Afrique orientale. « Nous devons d’abord nous assurer que nous réussissons dans ce domaine pour ensuite nous déployer en formation initiale, précise le directeur général. Maurice présente l’avantage d’être bilingue, ce qui nous permet de rayonner en Afrique australe, souvent anglophone. Mais nous nous intéressons aussi de très près à l’Afrique de l’Ouest, de Lagos à Abidjan. »

Alliance

Des perspectives africaines confortées par le rapprochement stratégique de l’Essec avec le groupe des écoles d’ingénieurs Centrale, dont le projet d’école à Casablanca prend forme. « Il y a une complémentarité naturelle très forte entre les deux écoles, qui proposent déjà un double diplôme. Nous allons renforcer notre alliance selon des modalités qui devraient être définies à la mi-2014 », espère Blanquer. Les grands principes en sont d’ores et déjà posés : implantation mondiale multipolaire et complémentarité des campus, sur le modèle du rapprochement entre l’Essec Singapour et l’École centrale de Pékin.

En vue, un partage du continent ? Pour l’heure, Gilles Gleyze, directeur du développement de Centrale Paris, reste discret. « Avec l’Essec, nous discutons les modalités d’une alliance. Ce rapprochement sera global, c’est-à-dire qu’il intégrera des échanges d’étudiants sur l’ensemble des campus des deux écoles. » Et ensuite ? « Pour l’heure, Centrale n’a pas de projet d’ouverture de campus au sud du Sahara, prévient-il, mais les étudiants subsahariens devraient représenter d’ici à quelques années le tiers des promotions de l’école Centrale de Casablanca », avec un recrutement à bac+3 sur dossier et concours.

jeuneafrique.com

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