Quelques heures après le combat, Gouye-Gui s’est rendu à l’hôpital général de grand Yoff pour se faire immobiliser le doigt. Il a profité de cette visite aux urgences pour revenir à chaud sur les incidents de la fracture de son doigt.
» Zoss voulait tout faire pour empêcher la tenue de ce combat. Il n’a cessé de m’insulter durant tous les face-à-face d’avant combat. Il m’a même menacé avec un couteau lors du dernier face-à-face. Je ne voulais pas le dire mais cette arme pouvait me faire très mal. Je suis venu au CTO pour soigner cette fracture. Le médecin a immobilisé le doigt touché. Mais, je dois revenir mercredi pour le plâtre. Je veux qu’on laisse le reliquat au CNG pour pouvoir disputer à nouveau ce combat. Je suis prêt à reprendre le combat. Je ne vais pas laisser Zoss filer comme cela avec la victoire. Ce n’est pas mon but. Mon manager va tout faire pour introduire un recours. Nous sommes confiants car le règlement interdit à un lutteur de plier un doigt. Zoss n’a pas la force pour casser un seul de mes doigts. Il a fait un acte ignoble. Lorsqu’il a pris mon doigt, je ne voulais pas le frapper car ce n’était pas mon intention. J’ai senti une douleur intense. Je ne pouvais pas arrêter le combat. Mon objectif était de l’attraper pour le battre. Je n’ai jamais préparé un combat de cette manière. Je voulais vraiment le battre. Il le savait. J’étais loin d’imaginer qu’il était si méchant. Cette défaite ne peut pas noircir mon avenir. J’en suis convaincu. Je suis prêt pour un autre combat contre Zoss. Il faut que je prenne ma revanche. Ce n’est pas un problème mystique. Zoss ne pouvait pas m’atteindre dans ce domaine. Il a juste saboté ce combat
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