Les travailleurs de l’hôpital régional de Kolda regroupés au sein de l’intersyndicale SAMES, SYNTRAS, SAS et SUTSAS ont mis leur menace à exécution. Ils ont entamé un mouvement de grève de 72 heures ce mardi 15 avril, tout en assurant le service minimum. En ce moment, les cotisations à l’IPRES, jugées nébuleuses par les travailleurs, constituent la principale pomme de discorde. A en croire le porte-parole de l’intersyndicale Dr Charles Antoine Diatta, « le problème des cotisations sociales restent entier jusqu’à nos jours : absence de déclarations pour certains travailleurs, défaut de cotisations du fait des fausse déclarations sur les salaires, omissions volontaires, absence de cotisation totale pour les années 2012 et 2013 »entre autres. La direction de l’hôpital balaie en touche. Pour Amadou Fall son service n’est pas responsable de cette situation étant donné que « c’est le Centre des Etablissements Publics qui fait les bulletins de salaire ». Avant de préciser qu’ « il n’y a aucune différence entre ces bulletins et ceux des agents de l’Etat ». Interpellés sur l’absence de dialogue pour trouver une solution à cette crise qui perdure, les protagonistes se renvoient la balle. Chaque partie accuse l’autre d’être à l’origine du blocage. A rappeler que Le Ministre Abdoulaye Bibi Baldé a joué les bons offices entre les parties en conflits, mais sans succès. Du côté des syndicalistes, on est déterminé maintenant à corser la lutte. Et ce sont les populations innocentes qui vont continuer de payer les pots cassés, si rien n’est fait.
ismaila.mansaly@koldanews.com
oh mon DIEU, à quand la fin de cette situation de notre hôpital régional?
Merci Monsieur le Ministre Abdoulaye Bibi BALDE des efforts consenti pour assurer
la médiation et d'alerter le ministre tutelle et le chef de l'Etat. Merci pour l'amour que tu porte pour kolda.
Chère camarade heure est à la mobilisation de nous les jeunes, pour dire non,
non à ce que nos parents soient des otages de ce combats d’intérêt. Non à cette gestion nébuleuse de notre hôpital.
j'interpelle la jeunesse koldoise, la société civile … de se saisir de ce dossier et oser dire niet et ca sera niet Camarade non à ce silence coupable. SVP mettons de coté juste pour un moment les claviers et la théorie et descendons tous à la base et que tout le monde sache que nous réclamons nos droits.
merci cordialement