Afin de mieux armer les juges et experts chargés du volet juridique de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (Lbc/Ft), le Giaba a entamé depuis hier la formation des experts africains ressortissants des pays francophones de la Cedeao.
Si parfois l’opinion a le sentiment que la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme piétine, ce n’est pas parce que les différents agents de l’Etat ne font pas leur travail. Plusieurs fois, des dossiers sont transmis devant des procureurs pour instruire des cas de soupçons de blanchiment ou de blanchiment avérés. Mais souvent, si le dossier ne traîne pas en longueur, il peut arriver que la personne concernée soit relâchée faute de preuve. « Ce n’est pas un manque de bonne volonté de la part des juges, mais plus une question de manque de formation