vendredi, avril 19, 2024

La Sapco s’est vue réclamer quatre milliards par l’Etat… et la Sapco donc se décharge sur Diambars, le Golf de Saly et Abdoulaye Wade

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Les différents articles parus ces derniers jours sur les dettes de la Sapco vis à vis du ministère des finances et la mise en cause du Golf de Saly et Diambars nous amène à vous communiquer le droit de réponse ci-dessous (Tous les documents dont il est fait mention sont visibles dans les locaux du golf de Saly) :

La Sapco s’est vue réclamer quatre milliards par l’Etat… et la Sapco donc se décharge sur  Diambars, le Golf de Saly et Abdoulaye Wade. A juste titre, le terme   » se décharge vient ici bien à propos. Il est évidemment bien plus facile de dire  » c’est pas moi, c’est lui quand on invente de toute pièce la raison qui est utilisée ! Car en ce qui concerne probablement  Diambars et très certainement le Golf de Saly, les sommes mentionnées dans cet article relèvent de la plus pure imagination de Paul Faye dans l’unique but de justifier la mauvaise gestion de la Sapco pour les années précédentes !

En effet, en 1994 le prix de 6 F le mètre carré était le tarif octroyé pour de grands espaces non constructibles pouvant apporter une plus-value à la station de Saly ( 600.000 M² et non 553.000, comme le dit l’Obs, dans le cas du golf). En 2002 la Sapco indexa ce prix de 20 %.

Afin de prouver ce qui est dit ci-dessus, le Golf de Saly produit  un protocole d’accord du 5 mai 1994 émanant de la Sapco et signé par le directeur de l’époque qui lui octroie un loyer préférentiel (sic dans le document)  de 6 F le m²  »  compte tenu de l’incidence positive d’un golf pour la diversification des activités sportives de la station et partant de l’accroissement des flux » . Le 25 juillet 1995, une promesse de cession de bail fait état du même prix  »  tenant compte du prix du mètre carré fixé par l’Etat pour la Sapco » . Il en sera de même pour la cession de bail datée du 25 mars 1997 qui octroie toujours le même prix  tenant compte d’une part de la superficie importante nécessaire au golf et d’autre part du prix du mètre carré fixé par l’Etat pour la Sapco » . Donc, durant les trois années précédant la signature du bail, personne n’a jamais émis de remarque au sujet du montant de ce loyer ! Il eut pourtant été aisé de contester ce loyer AVANT la construction du golf !

Le golf est un espace vert non lotissable – comme un terrain de football d’ailleurs !

Et c’est dès lors sur base de ce loyer que les investisseurs se sont décidé à investir une petite fortune dans la construction du golf de Saly.

Pendant près de vingt ans, et quatre directeurs successifs (y compris Paul Faye) la Sapco établira chaque mois une facture pour le loyer du golf, et pendant près de vingt ans, le Golf de Saly paiera sa facture avec la régularité d’une horloge ( Ce qui exclu l’insulte de mauvais payeur faite au Golf de Saly). Personne non plus n’émettra la moindre remarque durant ces vingt ans !

Fin 2012 ( l’Etat retire le bail de la Sapco), tout à coup Paul Faye écrit au Golf de Saly qu’il estime que le loyer demandé était trop bas, pire, affirme que l’Etat lui-même n’aurait pas donné son aval ( alors que la Sapco était souveraine dans l’établissement de ses baux). Quelque temps après, le Golf de Saly se voit accusé par l’Obs d’incitation à la forfaiture au même titre que Diambars et Abdoulaye Wade pour son terrain, dans ce cas-ci, bizarrement acquit à Saly.

Il est particulièrement désagréable de devoir supporter des accusations lancées par on ne sait qui : beaucoup d’articles de presse mentionnent, en effet, que Paul Faye se serait offusqué de l’absence de réponse à ses lettres au Golf. Rien de plus faux : le Golf a répondu avec accusé de réception les 26/12/2012 et 29/01/2013. Qui est le menteur ?

Paul Faye estime pouvoir revenir sur les termes de ce loyer en le multipliant par 40 et, cerise sur le gâteau : avec effet rétroactif sur 10 ans ! Soit, environ 2,6 milliards pour boucher les trous de la comptabilité foireuse de la Sapco. Voilà qui remet les choses en place.

En outre, il faut savoir qu’en 1994, Saly Nord n’existait pas et personne ne voulait de l’espace complètement désertique attribué au Golf. Pas de route, pas d’électricité, pas d’eau, pas de téléphone : un endroit complètement isolé ! Tout fut à la charge du golf et c’est après seulement que naquit Saly Nord.

Tout le monde semble oublier, comme par miracle, qu’en plus de son loyer, le Golf de Saly ristournait à la Sapco une commission sur son chiffre d’affaire. Et par ce biais, non seulement les parcelles loties de villas sont passées à 435 F le M², mais la Sapco a aussi largement profité de sa commission sur ce que le Golf gagnait à faire commercialiser ces parcelles. La Sapco semble être de très mauvaise fois dans cette affaire, comme il semble que l’information qui a été communiquée au Président tend à lui faire croire que le Golf de Saly a profité de manoeuvres de corruption.

On peut se poser la question sur les vraies raisons qui poussent  » quelqu’un à récupérer les terrains du golf de Saly, à présent qu’ils sont au millieu de la station.

Tous les ministères contactés au sujet de cette affaire ont soit donné officieusement raison au Golf de Saly soit, bien plus facile, n’ont jamais répondu. Qui donc dirige cette curieuse affaire ?  Quel est la finalité de cette folie ? Et que penseront les futurs investisseurs de tels agissements  ? Rien bon assuirément.

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