Le contexte actuel d’insécurité énergétique fait réfléchir sur la liaison à risque existant entre les deux sociétés productrices d’eau et d’électricité, interdépendantes. En effet, selon L’Observateur, le jour où la Sénégalaise des Eaux (Sde) ne serait plus en mesure de fournir à la Senelec (Société nationale d’électricité) son eau de refroidissement, certaines centrales électriques seront à l’arrêt, si elles ne trouvent pas de solution d’appoint.
Et vice-versa, si la Senelec n’arrive plus à fournir de l’électricité à la Sde, l’approvisionnement en eau en serait fortement perturbé ! Diery Bâ, un cadre de la Sde, ne se mouille pas, mais révèle un détail qui a toute son importance. « Quand on a réparé la conduite d’eau de Keur Momar Sarr, la première alerte a été une coupure d’électricité à la Senelec. Cela nous a fait des sueurs dans le dos.
En fait, dès que le courant coupe sur Keur Momar Sarr, cela génère un arrêt brusque des pompes. Et malheureusement, cet arrêt brusque des pompes fait partie des ondes de surpression dans la conduite et peut créer une fuite. Je ne suis pas en train de dire c’est ce qui a créé la deuxième fuite, mais, en tout cas, ça peut être à l’origine », indique-t-il.
Source: L’Observateur