jeudi, avril 18, 2024

Ziguinchor : un religieux pointe les vertues citoyennes du dialogue islamo-chrétien

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Le dialogue islamo-chrétien peut être un instrument de « partage citoyen » dans le cadre de la construction nationale, selon le porte-parole de la famille chérifienne de Daroul Salam (Bignona), Chérif Bouna Aïdara.

Dans des propos rapportés par le journal en ligne scoopsdeziguinchor, visité dimanche par le correspondant de l’APS, Chérif Bouna Aïdara a laissé entendre que le dialogue islamo-chrétien ne peut être « un vain mot », d’autant qu’il peut servir comme « un instrument de dialogue et de partage citoyen pour construire la solidarité nationale ».

Suivant cette perspective, ce guide religieux musulman s’est interrogé sur l’apport des religieux mutualisés dans la construction nationale en termes d’indicateur sectoriel, en faisant observer que chaque communauté « regorge de génies et de talents inexploités quand il s’agit de l’intérêt national ».

Poursuivant sa réflexion le guide musulman s’est interrogé sur ‘’l’apport des religieux mutualisés dans la construction nationale en termes d’indicateur sectoriel ?’’

« Si la division de la communauté religieuse n’arrangeait pas les politiques, alors pourquoi elles n’en font pas une force de construction citoyenne au service de la solidarité nationale? », s’est-il demandé.

Chérif Bouna Aïdara dit par conséquent militer en faveur de retrouvailles entre les hommes religieux pour qu’ils puissent prendre leur place dans le processus de construction de la citoyenneté.

« Cette communauté ne peut continuer à servir de bases électoralistes à des +amis politiciens professionnels+ sans aucune prise en charge réelle de leurs préoccupations (…) » a-t-il estimé.

« L’espoir doit être partagé pour donner à chaque citoyen la possibilité de servir son pays », a dit ce religieux.

 »Le rôle des religieux dans la construction nationale est aussi une alternative pour apporter des changements, contrairement à (l’opinion selon laquelle) leur place se trouve seulement dans les casernes religieux », a souligné le porte-parole de la famille chérifienne de Daroul Salam.

Le guide musulman est d’avis que « la dynamique participative des religieux à la gestion de nos cités est irréversible ». De cette manière, a-t-il poursuivi, leur implication politique permettrait de répondre « aux aspirations des populations qui ont fini de perdre confiance dans cette manière de faire de la politique au Sénégal ».

« La rupture ou l’alternative est aussi une demande sociale qui doit aller de la base au sommet », a dit Chérif Bouna Aïdara tout en déplorant « l’absence de vision réelle des élus dans la prise en charge de la communauté religieuse du Sénégal ».

Le porte-parole de la famille chérifienne a ainsi proposé « la création d’un département administratif » dont l’objectif sera de « fédérer, réconcilier toutes les tendances et pousser (les élus) à renoncer à des ambitions qui divisent plus qu’elles n’unissent ».
ASB/BK/APS

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