31 groupements de femmes du monde rural ont étudié avec un partenaire financier la question d’accès au financement. Ce fut lors d’une journée de sensibilisation organisée sous l’égide de l’ASPDR ce lundi 27 à Kolda.
C’est connu les groupements de femme du monde rural ont très peu de chance d’accéder aux financements. Les partenaires au développement ne se bousculent vraiment pas dans l’accompagnement des groupements féminins dans les villages du Fouladou. Des femmes souvent analphabètes, sans formation qualifiante, et soumises aux pénibles travaux ménagers. Et pourtant, des possibilités existent, mais l’absence d’information et de leadership féminin plombent tout.
C’est pour cette raison que l’association solidarité pour le développement rural entend faire face à ce problème à Kolda selon son président Salif Diao, en mettant simplement les associations féminines en relations avec des structures de financement.
Dans le cadre de son programme d’appui aux initiatives de développement économiques rurales « AIDER », l’association entend organiser une journée de sensibilisation sur les procédures d’intervention du programme d’Appui au développement économique de la Casamance (PADEC). Le programme PADEC disposerait d’un financement conséquent du canada, pour accompagner les initiatives de développement locale.
Ainsi les regroupements de femmes, et des jeunes peuvent bénéficier de financement jusqu’à hauteur de 20 millions. Des fonds d’investissements subventionnés jusqu’à 80 % explique Mr Sidy Gaye Diao chargé des filières au PADEC, il indique que des fonds de roulements sont accessibles jusqu’à 50%. Il souhaite que les femmes puissent réellement investir dans l’agriculture.
L’entreprise agricole est à la porté des femmes du fouladou indique SAlif Diao président de ASPDR.
L’ASPDR, une structure qui a beaucoup travaillé pour l’émancipation des femmes du monde rural dans la zone de Faraba. Djoncounda Baldé la coordinatrice des groupements des femmes de la zone de Faraba a salué cette initiative et souhaite que toutes les structures de financements travaillant à Kolda puissent s’inspirer de cette expérience et en oubliant pas la femme rurale.
Abdou Diao / Koldanews