mardi, avril 16, 2024

SIGA DIOUF DE L’APR SUR LA VIOLENCE POLITIQUE : « Evitons de se servir des jeunes »

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Choisie comme marraine des journées culturelles d’une ASC  dans le quartier Sikilo de la commune de Kolda, Madame Boiro née Siga Diouf n’a pas pu accéder au présidium de cette manifestation. Et pour cause, elle a été interdite par des jeunes qui lui ont signifié que « la chaise d’honneur était réservée à une autre marraine qui se trouve être une camarade de parti ».Une attitude condamnée par cette actrice politique membre du mouvement des femmes APR de Kolda  dans une déclaration faite ce 4 avril.

La bataille de positionnement en direction des prochaines élections locales a-t-elle véritablement démarré à Kolda ?  Tout porte à le croire et des « événements malheureux risqueraient de marquer ces élections si on n’y prend pas garde », avertit Madame Siga Diouf Boiro de l’APR à Kolda dans sa déclaration rendue publique ce jeudi 4 avril. En effet, cette dame, accompagnée d’une forte délégation pour marrainer un « Tan Beer » organisé dans le cadre des  72 heures d’une association sportive et culturelle dans le quartier Sikilo de la commune kolda, sur la route de Pata , a été stoppée par des jeunes qui lui ont refusé l’accès au présidium, a-t-elle expliqué. Les raisons ? « La chaise d’honneur était réservée à une autre marraine qui se trouve être une camarade de parti », poursuit Siga Diouf. Un comportement qu’elle met au compte de la violence politique. Ainsi, en tant que citoyenne et mère de famille, elle lance un appel  à la classe politique pour qu’elle refuse « d’utiliser les jeunes,  qui sont nos enfants,  pour  satisfaire des intérêts politiques ou crypto personnels». Jetant un regard dans le rétroviseur,  tout à commencer depuis le meeting de Macky Sall à kolda, meeting organisé dans le cadre de la présidentielle de 2012, où elle s’est prononcée au nom des femmes de Kolda. Depuis ce jour, confie-t-elle, « des personnes lui en veulent » car elles voyaient en cela « ma promotion ou un parachutage à la tête des femmes ».

 Pour elle, au moment où on cherche partout dans le pays à promouvoir le civisme et la citoyenneté, «  un tel comportement est inacceptable » et invite dans la foulée, tous les citoyens épris de paix et de justice « à condamner avec la dernière énergie cet acte ». Non sans rappeler que la responsabilité incombe aux acteurs politique de « rester des modèles » devant ces jeunes pour leur « apprendre à faire autrement la politique » afin de mettre le Sénégal sur les rampes du développement.

ismaila.mansaly@koldanews.com

 

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