En 2015 les annonceurs ont investi 20 milliards de francs CFA dans la publicité audiovisuelle. Une coquette somme certes, mais un recul de 20 % par rapport au niveau de 2014. La télé et la radio sont les supports qui captent la plus grosse part de marché avec ◊ des recettes publicitaires dans leur besace, selon Enquête qui a consacré au sujet un dossier dans son édition de ce mardi 17 mai.
Le journal souligne que le secteur, dominé par les agences étrangères, souffre essentiellement d’une absence de législation. Une loi existe (n° 83-20 du 28 janvier 1983) depuis 33 ans, mais elle attend toujours son décret d’application. Autre problème majeur souligné, notamment par Clédor Guèye, planeur stratégique à l’agence Dak’Cor, les contacts directs entre les supports médiatiques et les annonceurs au nez et à la barbe des régies, qui voient ainsi filer leurs commissions de 20 % par transaction. Dans le dossier du journal Enquête, le directeur de la Communication, Alioune Dramé, promet une loi avant la fin de l’année une loi pour mettre de l’ordre dans le secteur.
Avec Setal.net,