Le conseil départemental de Kolda démarre avec beaucoup de difficultés financières. L’institution a besoin de rallonge pour faire face aux charges salariales et à ses missions. Le secrétaire général plaide pour le relèvement des fonds de dotation. « Nous avons trouvé une réalité un peu lourde par rapport à ce que nous avons reçu comme ressources. Nous voulons que les fonds de dotation soient revus à la hausse », a plaidé Moussa Boiro.
A l’en croire, le conseil départemental de Kolda a reçu cette année au titre des fonds de dotation une enveloppe de 135 millions pour un personnel de 115 agents dont la prise en charge salariale nécessite un décaissement de plus de 14 millions de francs CFA par mois. Ce qui, selon M Boiro, risque de conduire l’institution vers une asphyxie financière puisque « l’ensemble des fonds de dotation sont engloutis par la prise en charge des salaires », a-t-il signalé.
Toutes choses qui font dire au SG du conseil départemental que son institution se trouve aujourd’hui entre le marteau et l’enclume. En effet, il y a d’un côté, « la masse salariale» à assurer impérativement et de l’autre côté, « l’épineuse question de l’accompagnement du développement local », a expliqué Moussa Boiro. Avant de poursuivre que des priorités comme le PSE et l’amélioration des secteurs comme l’agriculture, l’éducation et la santé exigent de la part du conseil départemental une mobilisation beaucoup plus importante de ressources pour faire face à ces défis.
D’où l’appel pressant de M Boiro à l’endroit des hautes autorités pour qu’elles accordent « une discrimination positive au terroir du Fouladou » afin qu’il ne puisse pas rater le train de l’émergence.
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